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Des étudiants sont privés d’étudier en français en Alberta

Récemment, la communauté francophone de l'Alberta a lancé un véritable cri du cœur afin d'exiger la survie du seul campus de langue française à l’ouest du Manitoba.

Ce n’est pas d’hier que la langue française est malmenée au Canada. Ça se reflète notamment dans les services en français à l’extérieur du Québec. Un nouveau coup de sonde abonde une fois de plus en ce sens, et cette fois-ci, c’est du côté de l’Alberta que nos yeux se tournent.

Récemment, la communauté francophone de l’Alberta a lancé un véritable cri du cœur afin d’exiger la survie du seul campus de langue française à l’ouest du Manitoba. Selon des étudiants universitaires albertains, les récentes compressions du gouvernement albertain menacent la survie du campus de Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. Ce campus compte environ 600 étudiants.

Pour plusieurs, la fermeture de ce campus aurait des impacts négatifs pour la communauté francophone de l’Alberta, mais également pour la province en entier. En effet, la communauté francophone de l’Alberta craint un exode des cerveaux qui favoriserait d’autres centres francophones ailleurs au Canada.

Ainsi, les francophones de l’Alberta comptent bien profiter des élections fédérales qui ont présentement cours au pays pour faire entendre leur cause auprès des différents chefs de partis. Ceux-ci exigent une solution temporaire au financement du seul campus francophone en Alberta pour ainsi amoindrir les chocs des récentes compressions tout en prévenant d’éventuelles compressions. C’est du moins ce que souhaitent l’Association des universitaires de la Faculté Saint-Jean en accord avec l’Association canadienne-française de l’Alberta.

Les associations qui défendent cette position soutiennent que le campus de Saint-Jean est un pilier pour les francophones en Alberta. « Si les gens veulent poursuivre leurs études en français, ils n’ont pas d’autre choix. C’est le seul endroit », explique la présidente de l’Association canadienne-française de l’Alberta, Sheila Risbud.

En regard à tout cela, il ne serait pas tout à fait surprenant que la question du bilinguisme au Canada refasse surface dans les prochaines semaines dans les débats électoraux.

Avec des informations du Journal de Montréal.

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