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Un homme a fait d’une adolescente son esclave sexuel pendant quatre ans

Selon des informations rapportées par la journaliste Kathleen Frenette du Journal de Québec, un homme qui a usé de sa «copine» d’âge mineur comme d’un véritable objet, faisant d’elle «une esclave sexuelle» sur une très longue période, a été condamné à purger une peine de sept ans de détention.

L’individu en question, Cédrick Létourneau âgé de 27 ans, a connu sa victime alors qu’il était enfant. Lorsque la jeune fille a eu 14 ans, et Létourneau 22 ans, il a repris contact avec elle via les réseaux sociaux.

« Au départ, si l’adolescente était heureuse qu’il lui donne de l’attention, rapidement, les choses ont dégénéré », a évoqué le poursuivant Me Louis-Philippe Desjardins au juge Sébastien Proulx.

Divers gestes de natures dégradantes auraient été posés contre la volonté de la victime.

Fellations forcées, prises de photos dans des positions sexuellement explicites, obligation de «faire» des clients, violence et initiation à la drogue comme la cocaïne ou les métamphétamines sont venues teinter la relation toxique dans laquelle la jeune fille a été piégée.

Distribution d’images de ses actes

L’accusé aurait filmé et distribué certains actes. En effet, les contacts sexuels se sont multipliés et, certaines relations ont été filmées pour être envoyées à d’autres individus ou encore, placées sur des sites d’échangismes.

« À titre d’exemple, un jour, madame s’est réveillée parce que l’accusé a éjaculé sur son visage. À ce moment, il se filmait en train de le faire», a expliqué Me Desjardins.

Traumatisme de la victime

Dans la salle, la victime pleurait à chaudes larmes et semblait elle-même dépassée d’entendre le récit d’horreur qui lui a été imposé au cœur de cette relation malsaine qui s’est étirée sur une période de quatre ans. 

« Les facteurs aggravants sont nombreux et les conséquences vécues par la victime, multiples», a ajouté Me Desjardins en précisant que la victime avait fait une dépression, qu’elle avait eu des problèmes de consommations, connu des troubles alimentaires et vécus «beaucoup d’anxiété».

Quelques regrets émis par l’accusé

Avant que le président du Tribunal n’acquiesce à la suggestion faite de façon commune par le poursuivant et l’avocat de la défense, Me Marc Delisle, il a demandé à l’accusé s’il avait quelque chose à dire. Létourneau a alors laissé tomber qu’il «regrettait», mais qu’il «n’avait rien d’autre à ajouter». 

« Les gestes posés sont horribles, inacceptables et ils ne peuvent pas être tolérés par la société», a souligné le magistrat avant de condamner l’accusé. 

En plus de la sentence, Létourneau devra s’enregistrer au registre des délinquants sexuels à perpétuité et il ne pourra pas, au sortir de sa détention, s’approcher à moins de deux kilomètres de la résidence de sa victime ou de son lieu de travail et ce pendant vingt ans.

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