Un peu plus tôt dans la journée, Québec Solidaire proposait d’adopter un projet de loi pour protéger les 11 langues autochtones du Québec.
Parmi leurs propositions figurent la reconnaissance des langues autochtones, l’établissement des droits linguistiques et la création d’un “OQLF autochtone”.
Or, cette annonce qui se déroulait du côté de Wendake, ne semble pas avoir fait l’unanimité.
En effet, le grand chef de la Nation huronne-wendat, Rémy Vincent, dénonce le «manque de respect flagrant» de Québec solidaire venu à Wendake vendredi demander un statut particulier pour les langues autochtones sans les avoir consultés.
«Seules les communautés ou les nations ont l’autorité de se prononcer sur nos langues et de façon encore plus globale sur toutes questions relatives à nos cultures», a-t-il indiqué sur sa page Facebook.
Il reproche également au parti d’avoir procédé à cette annonce sans avertir la Nation huronne-wendat, «un manque de respect flagrant» à ses yeux.

«J’invite les leaders de Québec solidaire à consulter véritablement les nations autochtones, et ce, dès maintenant», insiste-t-il.
