La mort subite du populaire et apprécié réalisateur québécois Jean-Marc Vallée fera l’objet d’une enquête du coroner.
Ce dernier est décédé dans une maison ancestrale achetée il y a quelques jours seulement (le 20 décembre très exactement).
En effet, ce dernier a été retrouvé inanimé le lendemain de Noël dans sa nouvelle résidence secondaire, située dans la tranquille municipalité de Berthier-sur-Mer, dans Chaudière-Appalaches, par un ami avec lequel il devait souper.
Les membres de son entourage sont tous unanimes : celui-ci était en excellente forme physique et était toujours autant passionné par son métier de réalisateur.
Ainsi, un coroner enquêtera sur les circonstances de son décès, car ni son âge ni son état de santé ne laissaient présager une mort aussi subite.
Les hommages pour souligner l’excellence de l’œuvre de Jean-Marc Vallée était abondant hier dès que la nouvelle est tombée.
« Déjà, on sait que son œuvre va traverser le temps », a affirmé son grand ami et cinéaste Denis Villeneuve.
Seulement de 7 % à 8 % des décès au Québec sont soumis au Bureau du coroner chaque année. Or, plusieurs raisons peuvent forcer le déclenchement d’une enquête :
- L’identité du défunt ou la raison de sa mort sont inconnues.
- Des circonstances violentes sont impliquées, comme un accident, un homicide, un suicide, ou lorsqu’il y aurait eu négligence.
- Une enquête est aussi déclenchée pour les raisons mentionnées plus haut lors du rapatriement d’un corps au Québec.
- Lorsque la dépouille d’une personne morte au Québec doit être transportée à l’extérieur de la province.
- Dans le cas où un décès surviendrait dans un centre de réadaptation, un pénitencier, un poste de police, une garderie ou une famille d’accueil, entre autres.
Source : Bureau du coroner du Québec