Depuis samedi 29 janvier, de nombreux citoyennes et citoyens de partout au Canada se sont rassemblés à Ottawa dans le but de se faire entendre par la classe politique canadienne.
Dans le cadre de cette manifestation, nous avons contacté des manifestants originaires de la Mauricie au Québec pour en apprendre davantage sur leurs idées, leurs revendications et leurs espoirs quant à cette manifestation.
Plusieurs manifestants ont refusé de répondre à nos questions en exprimant leur méfiance et leur mépris envers les médias. D’autres manifestants ont accepté de nous parler.
Nous tenons également à préciser que les propos tenus par les manifestants ne reflètent en aucun cas la ligne éditoriale de l’Écho du Saint-Laurent. Nous accordons simplement la parole à des citoyennes et des citoyens qui exercent leur liberté d’expression.
Voici ainsi les réponses que nous avons recueillies dans le cadre de nos entretiens par écrit avec les manifestants qui ont accepté de répondre à nos questions.
Nous nous sommes d’abord entretenus avec M. Joé Lapointe originaire de Shawinigan-Sud.
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à la manifestation d’Ottawa?
« Cela fait déjà 22 mois que la démocratie est suspendue. Nous vivons sous la dictature de nos gouvernements qui gouvernent par décrets pour mettre des règlements à leurs faveurs sans aucune preuve scientifique de tous leurs dires. Leurs propos sont incohérents et ne respectent pas ce qui est dit par les fabricants de ces injections. Ils cherchent à obliger les gens à se faire injecter alors que ceux-ci sont les premiers « vaccins » à ARN et ils n’ont pas complété la phase expérimentale. Nous ne connaîtrons pas les effets secondaires long terme avant 10 ans donc, il est illogique de l’obliger à la population. La question à se poser : pourquoi le seul vaccin 100% naturel fabriqué au Québec (medicago) n’a pas encore été accepté alors que les vaccins ARN l’ont tous été ? Juste là, moi, ça me fait réagir et je pense qu’il y a quelque chose de douteux et politique derrière tout ça. »
Quelles sont vos revendications avec cette manifestation?
« Que toutes les mesures de ségrégations vaccinales cessent et que tout redevienne comme avant. Que les personnes plus fragiles prennent soin d’elles et laissent la vie des autres continuer. Il est grand temps que toutes les mesures sanitaires s’arrêtent là. »
Avez-vous espoir d’être entendus par la classe politique du côté d’Ottawa et de Québec?
« Pas vraiment puisque le peuple abandonne vite au Québec. Il y a trop de larbins qui ont peur de foncer. Je garde quand même espoir grâce aux provinces de l’Ouest. Qui ne tente rien n’obtient rien. »
Selon vous, combien de jours cela va se poursuivre du côté d’Ottawa?
« C’est un « sit-in ». Beaucoup de gens vont rester le temps nécessaire. Les autres font des aller et retour. J’ai vu que la majorité des camionneurs sont équipés pour passer plusieurs semaines et les gens dans les VR aussi. Si des gens ont osé faire 5 jours de route pour venir de la Colombie-Britannique et des Territoires du Nord-Ouest alors ils ne repartiront pas de sitôt. D’après moi, va falloir se faire entendre avant que ça s’arrête. Pour ma part, je suis prêt à refaire de la route encore demain, le week-end prochain et les suivants tant que ça va durer. »
Nous avons également parlé Jesse Klaus-Durand de Shawinigan qui a également participé à la manifestation.
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à la manifestation d’Ottawa?
« Mon frère montait et je me suis dit que ça ferait changement de ma routine. J’ai déjà été à des manifestations, mais pas comme celle d’hier. Je sentais que ça valait la peine pour une fois. Le plus beau c’est que TVA et tous les autres n’étaient pas sur le terrain, mais dans les airs. Ils ont compris qu’on ne veut rien savoir d’eux. »
Quelles sont vos revendications avec cette manifestation?
« Je n’ai aucun vaccin et je n’ai même pas été malade. J’ai eu bien des gens qui ont été vraiment malades, mais le pire c’est que c’est des gens étaient vaccinés. Moi, j’ai pour mon dire que le sida existe depuis trop longtemps et ils n’ont jamais trouvé de vaccin seulement des traitements, mais qu’une simple grippe mange toute. »
Avez-vous espoir d’être entendu par la classe politique du côté d’Ottawa et de Québec?
« Trudeau était caché, ce n’est pas pour rien. Ils disent qu’il avait la COVID. Il a été se cacher selon moi parce qu’il craignait pour sa sécurité et je le comprends totalement aussi. »
Combien de jours cela va se poursuivre du côté d’Ottawa?
« J’ai une amie qui est encore là-bas. Il n’y a pas eu de chicanes et de confrontations. Je trouve qu’on s’est bien fait entendre à Ottawa. »
Finalement, nous nous sommes entretenus avec Mme Stéphanie Leclerc de Shawinigan.
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à la manifestation d’Ottawa?
« Les mesures sanitaires du gouvernement sont complètement démesurées alors savoir que plusieurs personnes pensent comme moi m’a encouragé à y aller. »
Quelles sont vos revendications avec cette manifestation?
« Que toutes les mesures sanitaires tombent. Il faut que le gouvernement s’appuie sur la science pour faire leurs choix éclairés, qu’il ait un discours cohérent, ce qui n’est absolument pas le cas! Il faut qu’ils arrêtent de diviser le peuple. Le convoi a rassemblé plusieurs personnes 2.3 million d’habitants à Ottawa qui croient en la liberté et qui veulent se battre pour nos droits et ça n’inclût pas tout ceux et celles qui ont été devant le parlement de leurs provinces! Le peuple est tanné de la propagande médiatique et de leurs mensonges. Aucun vaccin n’a enrayé un virus et après 3 doses on voit bien que ceux-ci ne le font pas! Alors, pourquoi contraindre les gens à le prendre? C’est absurde! Ça doit arrêter. »
Avez-vous espoir d’être entendus par la classe politique du côté d’Ottawa et de Québec?
« Bien sûr que nous sommes entendus, le gouvernement reste sur leurs positions pour ne pas perdre la face qu’ils ont déjà perdue! Le ministre de Saskatchewan a déjà commenté qu’il voulait enlever le pass sanitaire. Ce n’est qu’une question de temps avant que les autres suivent son exemple.
Le mouvement de solidarité pour la liberté de nos droits qu’on commencer nos camionneurs en appuis avec les États-Unis est rendu planétaire! Comment croyez-vous que nos ministres peuvent fermer les yeux là-dessus?
Une pandémie se calcule par nombre de décès et non par nombre de personnes positives. Les constats de décès ont été faussés durant la première vague puisqu’il était écrit COVID-19 alors même qu’on ne savait pas si la personne était réellement morte de la covid. Par la suite nous avons vérifié le taux de mortalité avec les autres années et la différence n’était pas majeure, on reste sensiblement dans le même taux, alors pourquoi continuer l’état d’urgence si ce n’est que pour garder le pouvoir qu’elle accorde au gouvernement? Le peuple n’est pas innocent, faut arrêter de les prendre pour des incultes. Nous vivons dans un pays démocratique et depuis deux ans il n’y a plus de place pour les débats sur la place publique. L’état fait taire l’esprit critique en faisant peur a sa population, nous sommes tannés d’être oppressés et les camionneurs ont ouvert la voie à ce dialogue. »
Combien de jours cela va se poursuivre du côté d’Ottawa?
« Ça va continuer tant et aussi longtemps que le gouvernement ne changera pas d’opinion sur les mesures sanitaires démesurées qu’ils nous imposent. Je ne peux pas dire en nombre de jours, mais je sais qu’ils sont là pour rester et qu’ils ont l’appui de la population. »
Voilà, c’est ce qui fait le tour des différentes réponses que nous avons obtenu dans le cadre de ses entretiens. Cet exercice visait à donner la parole à des manifestants originaires de la Mauricie. On invite tous nos lecteurs à toujours se référer à la science.