Actualités

Un manifestant anti-vaccin est acquitté à Shawinigan

L’accusé est un ancien professeur de mathématiques au Collège Jean-de-Brébeuf, qui se défend seul aujourd’hui après avoir remercié son avocat, qui pourrait ne pas être libéré immédiatement car il attend toujours sa condamnation dans une affaire similaire dans laquelle il a mené deux manifestations houleuses en juillet 2021 dans un magasin Canadian Tire de Joliette. Un verdict dans l’affaire sera rendu en mai de l’année prochaine.

Emprisonné depuis la mi-janvier pour de multiples tentatives de s’approcher du premier ministre pour lui donner son avis sur la gestion de la pandémie, a été acquitté ce jeudi. Ce dernier était accusé de ne pas avoir respecté le travail de la police. Deux chefs d’accusation pesaient contre lui soit : d’entrave au travail des policiers et de défaut de se conformer à une ordonnance de garder la paix pour un événement survenu à Shawinigan en novembre 2021.

Écoutez l’entrevue de Shophika Vaithyanathasarma avec Génération OUI!

Dans l’affaire Shawinigan, M. Amalega Bitondo a été officiellement accusé d’avoir tenté d’approcher le premier ministre François Legault à son arrivée. Ce dernier était au Centre Desjardins, lorsqu’un policier lui a demandé de reculer pour des raisons de sécurité. Cependant, bien que M. Amalega Bitondo « n’avait pas un droit absolu » de s’approcher du premier ministre, « les directives de la policière auraient pu être plus claires » a tranché le juge Ricard.

« Jamais il n’a dépassé la ligne imaginaire » qui avait été établie par les policiers. Le magistrat a conclu que l’accusé n’avait pas l’intention d’entraver le travail de la police lorsqu’il a tenté de s’approcher du premier ministre alors que celui-ci était passé devant lui et était déjà loin.

Le juge a noté que les actions de M. Amalega Bitondo laissaient croire qu’il ne représentait pas un risque élevé pour le premier ministre. C’est après cette arrestation que des conditions de libération plus strictes ont été imposées à M. Amalega Bitondo.

« C’est un homme qui s’est exprimé calmement, qui a une pensée très organisée et un discours cohérent. Ce n’est pas un monsieur perdu », a noté le juge, soulignant toutefois que cette évaluation ne signifie pas une approbation des idées politiques de M. Amalega Bitondo.

« On ne détient pas les gens en prison du simple fait qu’on les trouve fatigants, dérangeants. Et surtout, et c’est triste d’avoir à le rappeler, on ne détient pas des citoyens en prison du simple fait qu’ils sont peut-être contre des décisions gouvernementales [ou] qu’ils ont osé manifester leur désaccord avec des lois ou des mesures », avait alors tonné le juge Dennis Galiatsatos.

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :