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[IMAGES] Des commentaires transphobes font réagir sur Spotted Shawinigan

La page Facebook « Spotted Shawinigan » a réagi à des commentaires transphobes écrits par certaines Shawiniganaises et Shawiniganais plus tôt dans la journée.

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Plutôt dans la journée, la publication d’une femme trans a beaucoup fait réagir. Cette dernière mentionnait chercher un nouvel emploi à Shawinigan.

Voici la publication en question :

Parmi les nombreux commentaires que la publication a suscités, de nombreuses personnes en ont profité pour écrire des commentaires transphobes (quelques exemples plus bas) :

La page « Spotted Shawinigan » a publié une mise au point à ce sujet :

Dans les commentaires, d’autres personnes ont toutefois fait preuve de bienveillance en tentant d’expliquer la démarche de la jeune femme trans (quelques exemples plus bas) :

GRIS Montréal et le conseil québécois LGBT définissent la transphobie comme suit :

« Les manifestations de transphobie au quotidien

La transphobie regroupe toutes attitudes négatives, préjugés ou une haine envers les personnes trans ou non conformes dans le genre. Elle peut se manifester sous forme de violences verbales (moqueries, insultes), psychologiques (rumeurs, chantage, outing), physiques (agressions, crimes haineux, viols ou meurtres) ou par un comportement discriminatoire ou intolérant se pratiquant dans les institutions et les systèmes (discrimination à l’embauche, au logement, ou encore à l’accès aux soins médicaux). Un exemple courant de transphobie est l’utilisation du mauvais prénom ou des mauvais pronoms, en présence ou en l’absence de la personne en question.

Les répercussions de la transphobie

La transphobie n’est pas sans conséquence. Les jeunes trans et non-binaires sont 2 à 3 fois plus que les jeunes cisgenres à avoir songé au suicide ou à avoir fait une tentative de suicide. Également, selon une étude menée auprès des jeunes trans de 14 à 18 ans au Canada, près de 68 % des hommes trans, 55 % des femmes trans et 64 % des personnes non-binaires ont songé au suicide dans la dernière année. Ainsi, tous les comportements discriminatoires, même les plus minimes, causent une détresse psychologique immense dans la vie des personnes trans et peuvent mener au suicide. Il est donc important d’être respectueux et ouvert d’esprit lorsqu’on parle des réalités trans et non-binaires pour éviter de stigmatiser encore plus ces personnes.

Il faut rappeler également qu’au Québec, la Charte québécoise des droits et libertés de la personne interdit la discrimination basée sur l’identité de genre, l’orientation sexuelle, etc. »

Lien vers des ressources pertinentes : https://atq1980.org/repertoire/

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